Trois caractéristiques importantes sont à retenir en 2013 concernant l'évolution de notre système de production électrique :
- Le prix de marché est très inférieur (parfois de moitié) au coût de renouvellement des capacités de production, ce qui pose la question du futur de l'électricité en termes de capacité et de coût.
50 €/MWh prix de gros, de 60 à 100 €/MWh pour de nouvelles capacités
- Le coût des renouvelables est compétitif face aux énergies conventionnelles, photovoltaïque inclu, pour ce qui est des capacités nouvelles.
100 €/MWh pour le nucléaire, 60 €/MWh pour le charbon ou le gaz, 60-80 €/MWh pour l'éolien et probablement 100-120 € pour le photovoltaïque en juin 2013, en baisse rapide.
- Le coût de l'intermittence de l'éolien et du photovoltaïque n'est pas très élevé, même pour des taux de pénétration importants.
de 1 à 7 $ par MWh pour une pénétration de 20%
Lire la suite : Électricité 2013 : renouvellement du parc et énergies renouvelables. Coût de l'intermittence
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Catégorie : Coût Energies
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Mis à jour : mercredi 5 décembre 2012 13:37
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Publication : mercredi 5 décembre 2012 09:47
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Écrit par Olivier Dumont
Combien coûtent les différentes énergies ? A question simple, réponse ... un peu plus compliquée. Il y a en effet plusieurs manières de calculer les coûts et chacune correspond à un usage bien précis. Pour comparer des énergies entres elles, il faut utiliser le coût moyen de production. Quel type de coût utiliser pour quel usage ? Explications.
Lire la suite : Comment calculer le coût des énergies ?
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Catégorie : Coût Energies
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Mis à jour : mercredi 5 décembre 2012 13:04
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Publication : lundi 12 novembre 2012 09:09
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Écrit par Olivier Dumont
Combien coûtent les principales sources d’énergie électrique ?
Tout dépend du type de coût utilisé et de ce que l'on veut savoir.
Si nous voulons connaître le coût des installations à venir pour le renouvellement du parc, il faut utiliser le coût courant économique pour une installation future, ou coût moyen de production. Tout autre mode de calcul ne serait pas pertinent. Voici les chiffres :
Lire la suite : Coûts des principales sources d'énergie électrique
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Catégorie : Photovoltaïque
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Mis à jour : samedi 9 juin 2012 09:15
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Publication : mercredi 29 février 2012 00:00
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Écrit par Olivier Dumont
Le photovoltaïque est aujourd’hui l'une des énergies renouvelables les plus chères du monde, mais elle est suscite pourtant un fort enthousiasme et concentre des efforts de recherches considérables. Il faut dire que l'énergie lumineuse reçue sur la surface de la terre est considérable : elle représente 7000 fois notre consommation mondiale. De quoi laisser rêveur. Oui, mais pour l'instant, cette énergie est chère et sa production pendant la journée dépend des caprices de la météo, alors que l'électricité se stocke mal.
Par ailleurs, sa fabrication peut générer des émissions de GES importantes, qu'il faut comparer aux émissions évitées. Le bilan est -il positif ? Cela dépend de plusieurs paramètres : type et lieu de fabrication, emplacement, et contenu carbone de l'électricité produite localement.
Nous calculons ici le temps de retour carbone des panneaux photovoltaïques en nous basant sur les études disponibles. Par ailleurs, nous faisons le point sur les autres aspects de son utilisation : impact de sa fabrication, recyclage, intermittence.
En effet il faut prendre en compte l'ensemble de ces aspects dans le cadre d'une politique de développement durable. Le tableau est ainsi moins idyllique que certains pourraient le penser, mais surtout moins catastrophique que d'autres le prétendent. La prise en compte de ces paramètres pourrait aider à déployer le photovoltaïque de manière pertinente.
Lire la suite : Photovoltaïque : les enjeux de la filière et le temps de retour carbone
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Catégorie : Photovoltaïque
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Mis à jour : jeudi 22 mai 2014 09:28
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Publication : vendredi 1 avril 2011 12:56
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Écrit par Olivier Dumont
{jcomments on}Définition
Nous appelons temps de retour carbone le temps nécessaire pour qu'une installation photovoltaïque, par la substitution de l'électricité produite à l'électricité locale, permette d'éviter les émissions de GES qui ont été nécessaires à sa fabrication, à son installation, à sa maintenance et à sa fin de vie. Est-il intéressant ? Cela dépend beaucoup du lieu d'implantation, des lieux de fabrication, des process utilisés ... et du mode de calcul. Explication.
1ère méthode : en partant de l'énergie grise
D’après le rapport de l’Hespul, la demande en énergie finale pour un kWc installé (fabrication) est de 2500 kWh. On considérera que toute l’énergie dépensée est de l’électricité. Il s’agit d’une approximation grossière mais elle permet de calculer un ordre de grandeur. En effet le raffinage et la cristallisation occasionnent une très grande consommation d’énergie et se font à l’aide de fours à arc qui fonctionnent à l’électricité. Les ACV montrent qu’une très grande partie de l’énergie utilisée pour toute le cycle de fabrication est l’électricité.
Lire la suite : Temps de retour carbone du photovoltaïque : calcul
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Catégorie : Photovoltaïque
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Mis à jour : vendredi 13 janvier 2012 17:46
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Publication : vendredi 1 avril 2011 13:09
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Écrit par Olivier Dumont
{jcomments on}Empreinte environnementale du photovoltaïque, Annexe II
Quelques chiffres
Energie grise, émissions carbone, comparaison avec d'autres énergies
Voici un tableau permettant de se représenter les données en matière d’énergie grise, d’émission carbone et de temps de retour pour les panneaux photovoltaïques, ainsi que pour quelques autres énergies. Les références des sources seront données en annexe.
Lire la suite : Photovoltaïque, quelques chiffres
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Catégorie : Les Energies
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Mis à jour : mercredi 16 décembre 2015 15:47
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Publication : vendredi 10 avril 2015 14:00
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Écrit par La Rédaction
En l'état actuel du réseau, des technologies et des contraintes de coût, les gestionnaires des réseaux électriques disent généralement que la part des énergies "intermittentes" comme le photovoltaïque et l'éolien peuvent atteindre 20% de la consommation électrique, guère davantage. Nous disons bien en part de la consommation. Par exemple l'Irlande produit beaucoup d'éolien mais elle en exporte beaucoup, tandis qu'elle importe de l'électricité conventionnelle pour équilibrer son réseau minute par minute. Ce qui fait que la part de l'éolien dans sa consommation est beaucoup moins importante.
Lire la suite : 100% électricité renouvelable en 2050 ?
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Catégorie : Les Energies
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Mis à jour : dimanche 18 novembre 2012 17:42
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Publication : mardi 13 novembre 2012 06:13
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Écrit par Olivier Dumont
Ne pas consommer plus d'un tiers des réserves si l'on veut éviter un emballement climatique !
La presse généraliste a réservé un très large écho à l'annonce par l'AIE (Agence Internationale de l'Energie), qui publie son rapport annuel World Energy Outlook 2012, selon laquelle les Etats-Unis deviendront le premier producteur mondial de pétrole pendant la décennie 2020, lui permettant de devenir exportatrice nette autour de 2030 grâce à l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels, mais aussi grâce aux économies d'énergies.
Elle a en revanche très peu relayé un autre point très important :
Lire la suite : Rapport de l'AIE 2012. Hydrocarbures : à consommer avec modération. Efficacité énergétique : à encourager sans modération...
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Catégorie : Les Energies
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Mis à jour : jeudi 7 juin 2012 09:34
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Publication : lundi 27 février 2012 13:18
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Écrit par Olivier Dumont
{jcomments on}La France dépend à 69,5% des énergies fossiles.
Les énergies renouvelables représentent 12% et
le nucléaire 17% de l'énergie finale que nous consommons.

Nous indiquons ici, comme l’année précédente, la part des différentes sources d’énergie dans notre consommation d’énergie finale. Nous considérons en effet que c’est le seul indicateur pertinent pour comprendre le rôle des sources d'énergie dans notre consommation. Leur expression en énergie primaire n'a pas de sens, puisque celle-ci fait apparaître des énergies inutilisables, et que les conventions de conversion ne sont pas les mêmes selon les sources (voir Sources d'énergie dans la consommation finale en France 2009)
Lire la suite : Sources d’Energie dans la consommation finale française en 2010
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Catégorie : Le concept
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Mis à jour : vendredi 8 juin 2012 11:16
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Publication : mardi 15 mai 2012 00:00
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Écrit par Olivier Dumont
{jcomments on}
Un concept si bien connu ...
Ce mot, tout le monde en a entendu parler. Beaucoup sont persuadés d'en connaître le sens, mais peu au fond le connaissent vraiment.
La plupart, y compris dans des ouvrages universitaires, font référence au rapport Brundland - qu'on lit rarement au-delà d'une citation d'une ligne - sans savoir qu'en réalité le concept a été précisément mis en place dans un rapport de l'IUCN paru en 1980 [pdf], après une maturation d'une dizaine d'années. Certains font mine de le mépriser parce qu'il est à la mode. Pourtant ce concept est beaucoup plus riche qu'on pourrait le croire. Même s'il est mieux connu aujourd'hui, il peut encore faire l'objet d'incompréhensions et de contresens.
Il est issu d'une réflexion et d'une pratique qui a pris son essor dans divers pays du monde dans le sillage des réflexions qui ont marqué les années 70, au sujet des limites de la notion classique de développement. En effet celui-ci se réduit souvent à la seule croissance économique quantitative. Souvent les recherches se sont faites en langue anglaise - notamment pour sa dimension pratique - au sein de laquelle le mot "sustainable" signifie à la fois le durable et le souhaitable. "Soutenable" possède un sens positif en anglais, contrairement au français. Ce mot est souvent utilisé dans cette langue indépendemment de son association avec le mot développement. Si on oublie cela, on risque de mal saisir sa signification, d'autant que, comme on l'a vu, sa traduction correcte en français est impossible.
Lire la suite : Qu'est-ce que le développement durable ?
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Catégorie : Le concept
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Mis à jour : mardi 17 avril 2012 06:22
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Publication : vendredi 8 avril 2011 12:21
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Écrit par Olivier Dumont
Dans la World Conservation Strategy publié en 1980 on voit apparaître pour la première fois l’expression « développement durable ». L’essentiel des notions fondatrices du concept y est développé. Le texte d’introduction pose avec force un concept d'avenir : conjuguer protection de la nature et développement humain.
Conservation de la nature et développement humain
Ce rapport avait pour but d’élaborer une stratégie pour la protection de l’environnement. Loin de se contenter de promouvoir la protection de la nature, il contribue de manière décisive à un changement de paradigme : il n’est plus question de penser la sauvegarde de l’environnement en opposition avec les populations qui y vivent. Le texte insiste sur ce point : certes dans le passé certains protecteurs de l’environnement ont pu faire croire le contraire. En réalité la protection de l’environnement ne peut qu’aller de pair avec le développement social et économique.
La nature ne doit pas être considérée comme un sanctuaire figé. Tout développement – y compris celui des hommes - est un processus naturel qui implique nécessairement des changements dans l’environnement. La nature n'est pas un musée immuable et elle peut évoluer avec le développement des sociétés. Elle ne doit pas, en particulier dans les pays en développement, être mise sous une cloche à l'écart des populations.
Cela signifie que l'évolution humaine fait partie de la nature, avec les changement dans l'environnement que cela implique. Mais ces changements ne doivent pas empêcher le développement futur des populations.
Lire la suite : World Conservation Strategy, IUCN 1980 : Un texte fondateur pour le développement durable
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Catégorie : Rapport du GIEC
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Mis à jour : mardi 6 novembre 2012 10:39
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Publication : jeudi 19 avril 2012 07:57
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Écrit par Olivier Dumont
I. Observations
Rapport GIEC 2007
Climat : les points clés du rapport du GIEC 2007 Observations
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Réchauffement
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Le réchauffement du système climatique est sans équivoque . Il concerne l’ensemble des continents. Il est plus marqué dans les hautes latitudes nord.
→ La température a augmenté de O,7 °C depuis un siècle. Ce n’est qu’un début. Cela peut paraître faible mais c’est en réalité considérable : 4°C correspond à la différence en notre climat et la précédente glaciation
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Niveau des glaces
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On note déja une fonte massive de la neige et de la glace et une élévation du niveau moyen de la mer.
→ Quand les glaces reposant sur le sol (glaciers de montagne, Groënland) fondent, cela fait monter le niveau des mers.
→ Quand les glaces flottantes fondent, cela ne fait pas monter le niveau des mers, mais cela augmente l’absobtion des rayons du soleil et provoque un effet amplificateur du réchauffement.
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Niveau de la mer
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On constate une élévation du niveau moyen de la mer.
→ Cette élevation se fait à un rythme très lent, mais elle peut avoir des conséquences importantes.
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Causes
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L’essentiel de l’élevation de la température moyenne du globe observée depuis le milieu du XXème siècle est très probablement attribuable à la hausse de la concentration de GES anthropiques
→ L’ensemble des paramètres du climat a été pris en compte : trajectoire de la terre autour du soleil, cycle du soleil, électromagnétisme, vapeur d’eau. Seule les simulations prenant en compte les GES anthropiques permettent d’expliquer les observations.
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Lire la suite : Points clés du rapport GIEC 2007. I : Observations
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Catégorie : Climatosceptiques
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Mis à jour : mercredi 5 juin 2013 07:55
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Publication : vendredi 1 juin 2012 07:06
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Écrit par Olivier Dumont
Liste des arguments climatosceptiques avec leurs réponses, classés par thème
Lire la suite : Les arguments climatosceptiques : objections et réponses
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Catégorie : Climat
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Mis à jour : vendredi 4 novembre 2016 08:27
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Publication : jeudi 21 janvier 2016 00:00
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Écrit par La Rédaction
Nouveau record en 2015
Comme prévu, l'année 2015 a battu un nouveau record de températures juste après le record de 2014. En cause : le réchauffement climatique, structurel, couplé à un fort El-Nino (conjoncturel). Ce phénomène périodique accentue le réchauffement pendant une période comprise entre un an et deux ans. Il avait déjà contribué au record très marqué de 1998. Ce dernier avait fait dire aux climatosceptiques "les températures baissent depuis 1998" puis "les températures n'augmentent plus depuis 1998". Force est de constater que ces températures continuent d'augmenter, mais avec des fluctuations annuelles qui correspondent pour une bonne part à l'alternance El-nino/El-nina.
Les quatre agences qui calculent les températures mondiales montrent que l'augmentation des températures est supérieure à 1 degré en 2015 par rapport aux températures pré-industrielles : 1,15 (NOAA), 1,06 (Hadley Center), 1,01 (UAH), 1,10 (GISS). En moyenne décennale, l'augmentation est de 0,91 (NOAA), 0,83 (Hadley Center), 0,87 (UAH), 0,92 (GISS). Les 5 derniers records de températures depuis les premières mesures sont tous postérieurs à l'année 2000 : 2015, 2014, 2010, 2013, 2005 et 2009 pour trois de ces agences. Seule l'UAH ne fait pas des deux dernières années un record, mais on s'en rapporche.
Lire la suite : Températures Mondiales